Concertation
Numérique Responsable : nos engagements en trois axes clés

Enjeux environnementaux, prolongation du cycle de vie et réemploi

L'empreinte écologique de nos activités numériques est en très forte croissance. Leur développement n'est clairement plus soutenable et conduit à revenir sur nos usages.

Les émissions de GES (Gaz à Effet de Serre) associées à la production et à l'utilisation des TIC constituent un défi environnemental de taille. En 2019, le secteur numérique était responsable d'environ 3,7 % des émissions mondiales de GES, soit autant que le trafic aérien. Pour les français, c'est la production des équipements qui pèse le plus dans l'empreinte carbone, à plus de 70%. Sans compter les impacts sur l'eau et les ressources de matière première, en particulier de métaux.

Un autre enjeu, la gestion des déchets électroniques. Chaque année, le monde génère environ 50 millions de tonnes de déchets électroniques, dont seulement 20 % sont recyclés correctement. L'obsolescence rapide des équipements électroniques engendre des volumes croissants de déchets. Ces déchets, lorsqu'ils ne sont pas correctement traités, peuvent contaminer les sols et les eaux, posant des risques pour la santé humaine et l'environnement.

Au regard du poids de la production des équipements eux-mêmes dans l'empreinte environnementale du numérique, la limitation de leur nombre et la prolongation de leur durée de vie a été le premier chantier de la Métropole pour ce qui est de son propre parc informatique et de son système d'information. Plus de 18% des achats portent sur de l'équipement de seconde main issu du réemploi, l'objectif étant de porter à 6 ans la durée de vie des portables et 7 ans celle des postes fixes. Naturellement, cela passe par l'attention aux labels environnementaux des produits (TCO certified génération 8 et équivalents) et aux indices de réparabilité et de durabilité. Achats de logiciels, développements d'applications et de sites web à destination du public, politique d'impression sont aussi travaillés dans cet esprit de sobriété pour limiter la consommation énergétique mais aussi pour éviter le renouvellement des terminaux des agents comme des usagers.

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Trois axes de travail prioritaires

  • Amélioration de l’impact des usages numériques internes de Grenoble-Alpes Métropole et des communes membres. (Ce thème est intégré à la politique de la DSI directement, qui développe sa propre feuille de route pour répondre au mieux, en interne, à ces enjeux).
  • Accompagnement et protection de la filière du réemploi et de l’économie circulaire sur le territoire de la Métropole
  • Sensibilisation du grand public et des professionnels aux enjeux environnementaux du numérique

     

En matière de numérique aussi, la sobriété est de mise afin de réduire l'empreinte écologique de nos activités tout en continuant à profiter des bénéfices des nouvelles technologies. Les collectivités territoriales ont un devoir d’exemplarité sur ces enjeux mais aussi un devoir de partage des bonnes pratiques et de valorisation des acteurs clés qui y répondent localement, par leurs activités.

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