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Transitions
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Nos engagements
Au regard des enjeux environnementaux du numérique rappelés par la loi REEN, Grenoble-Alpes Métropole construit sa stratégie pour un numérique plus responsable autour de 3 axes clés.
Enjeux environnementaux, prolongation du cycle de vie et réemploi
Devant les impacts environnementaux du numérique, il est crucial de questionner nos usages. Et en particulier éviter de multiplier les écrans, faire durer le plus possible nos équipements et acheter lorsque cela est possible de l'équipement de seconde main issu du réemploi. La collectivité doit d'abord être exemplaire au regard de ses pratiques internes, dans la gestion de son propre parc, de ses infrastructures, de ses datacenters, de ses développements applicatifs et de services, ainsi que de sa politique d'impression. Il s'agit d'élargir la dynamique, par la sensibilisation et le partage des bonnes pratiques, mais aussi en structurant la filière du réemploi, qui comprend localement de nombreux acteurs de l'insertion par l'activité économique et de structures de l'ESS ainsi que de plus en plus d'acteurs privés.
Accueil inconditionnel, inclusion et médiation numérique
L’urgence environnementale est loin d’être la seule clef d’entrée pour un numérique plus responsable. Si les démarches en ligne permettent de simplifier la relation des usagers aux services publics, elles sont aussi une source d’inquiétude pour plus de 40% des Français. Sachant que près de 10% d'entre eux, pour des questions de handicap ou de maîtrise de la langue n'y auront jamais accès. La question de l’inclusion nécessite de travailler à la montée en compétence des agents publics, des professionnels et de l'ensemble des citoyens. Cela passe également par un travail coordonné avec les services de l’Etat, le maillage du territoire et la consolidation des services de proximité. L'accompagnement et la formation des publics s'appuie sur un réseau d'espaces numériques et de structures spécialisées dans la médiation numérique. Il s'agit à la fois de s'assurer que personne n'est laissé sans solution et de faire monter en compétences tous ceux qui le peuvent et le veulent pour aller vers l'autonomie et l'émancipation.
Confiance et communs numériques
Les Français sont rarement en confiance dans leurs usages numériques. Cyberattaques, divulgations de données personnelles et atteintes à la vie privée défraient régulièrement la chronique. Sans compter que certains usages paraissent clairement nocifs : cyberharcèlement, cyberradicalisme, fake news, addictions (jeu, pornographie...)... Ces questions sont souvent adressées par des réglementations mondiales, européennes, ou nationales et de nombreuses ressources existent. Il est nécessaire de diffuser une culture numérique permettant à chacun, en particulier les enfants, d'être conscient de ces dérives, de connaître les moyens de s'en protéger ou les voies de recours s'il en est victime. Des questions éthiques se posent aussi en lien avec l'intelligence artificielle, l'identité numérique, l'analyse d'images de vidéoprotection... Des sujets sur lesquels de nombreux acteurs locaux portent des réflexions au-delà de celles qui ont lieu à d'autres échelles nationales ou supranationales. Enfin, il est important de soutenir les projets visant à mettre le numérique au service de l'intérêt général et des transitions, en particulier ceux qui reposent sur la constitution de communs.