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Utiliser les différents modes de déplacements selon leur bilan avantages-inconvénients

Proposé par jlube Le 04 juillet 2017

État

Soumission Déposée

Description

A) Utiliser les différents modes de déplacements :
- plus quand le mode de déplacement est le plus bénéfique à notre Société (l'ensemble ménages-entreprises-collectivités publiques français), c'est à dire présente plus d'avantages par rapport aux inconvénients,
- moins quand le mode de déplacement présente plus d'inconvénients par rapport aux avantages.
C'est le bilan socio économique de ces modes de déplacement pour notre Société, exprimé par ce que coûte le mode de déplacement à notre Société. Il donne un coût moyen, un mode est dans certains cas particuliers plus avantageux que ce coût moyen, et dans d'autres cas d'utilisation effective il est moins avantageux que ce coût moyen ; en rassemblant les coûts de tous les déplacements avec un mode, on obtient le coût (moyen) indiqué par le bilan. Dans notre agglomération voici ce bilan approché des modes de déplacement de personnes :
Le Compte déplacements de l’agglomération grenobloise en 2010 décompte le coût social des différents modes de transports de personnes, en faisant la somme pour chaque mode de déplacement de : investissements (véhicules, voirie, équipements), utilisation et entretien des moyens de transport et infrastructures, (y compris les coûts des permis, assurances), coûts des accidents, de la pollution, du bruit et de l’effet de serre, et en enlevant les taxes. Il indique aussi le nombre de km effectués avec chaque mode.
Pour 1 km de déplacement une personne met plus ou moins de temps selon le mode de déplacement (vitesses moyennes indiquées par l'Enquête Ménage Déplacements 2010), y compris les temps annexes tels que les marches (pour aller aux arrêts de TC, aux stationnements, à l'entrée du magasin, au domicile,...) et les attentes de bus ou tram. Avec ce temps et la valeur du temps, on a le coût du temps passé en déplacement par une personne pour effectuer 1 km. (malheureusement les autorités ne diffusent au public qu'une version périmée et erronée difficilement utilisable du Compte déplacements de l’agglomération grenobloise et une version incomplète de l’Enquête Ménages Déplacements).
En ajoutant le coût social et le coût du temps passé (en 2010), on a ce que cela coûte en moyenne pour notre Société dans les domaines précités, lorsqu'une personne effectue 1 km :
- environ 1,75 € par personne * km (0,80 € en coût social + 0,95 € en temps passé : 308 secondes pour faire 1 km) avec les TC urbains lourds : bus et tram,
- environ 0,67 € par personne * km (0,21 € en coût social + 0,46 € en temps passé : 151 secondes par km) avec une voiture,
- environ 1,45 € par personne * km (0,40 € en coût social + 1,05 € en temps passé : 343 secondes par km) avec vélo.
- plus de 2,75 € par personne * km (coût social non chiffré, mais constitué entre autre par le coût des nombreux piétons morts par accident sur la voie publique (sans compter les accidents sur les chaussées) + 2,75 € en temps passé : 900 secondes par km) avec la marche à pieds.


B) Certains de ces coûts sont assez facilement diminuables, par exemple (beaucoup d'autres actions existent certainement dans ce but) :
- 1) Le coût social des bus et tramways. La plupart de ces véhicules circulent presque vides (remplis à moins de 10% de leur capacité, les véhicules sont bien remplis aux courts moments de pointe et aux endroits où les voyageurs concentrent leurs déplacements) : remplacer ces transports en gros véhicules par d'autres véhicules ou modes de déplacements au bilan moins coûteux,
- 2) Le coût du temps passé avec les bus et tramways. L'attente aux arrêts et correspondances est importante pour les lignes où le fréquence de passage est faible, généralement ce sont des lignes ou des périodes où les bus et tramways circulent presque vides (remplis à moins de 10% de leur capacité) : remplacer ces transports en gros véhicules par d'autres véhicules ou modes de déplacements au bilan moins coûteux,
- 3) Le coût social des voitures. a) Corriger les politiques d'infrastructure qui causent des embouteillages et augmentent ainsi la pollution, parmi des solutions :
  • augmenter le nombre de voies automobiles et de places de stationnement là où leurs utilisateurs en ont besoin, comme dans et autour le centre ville : la création de voies automobiles réduit les embouteillages, par exemple 2 voies au lieu de 1 à un carrefour supprime presque tous les embouteillages, la création de stationnements le long de voiries aux endroits où il en manque diminue fortement les trajets effectués pour trouver une place (la recherche de place augmente de 1/3 les distances parcourues dans le centre de Nice), donc diminue aussi très fortement les embouteillages ; c'est assez facile, avec peu d'inconvénients par rapport aux avantages, de rétablir une grande partie de ces voies et places qui existaient avant que les autorités ne les détruisent, généralement en créant plus d'inconvénients que d'avantages pour les habitants.
  • supprimer la limitation à 30km/h sur les voies moyennes suffisamment longues où cette limite diminue la capacité des voies, la fluidité de la circulation et augmente la pollution et le bruit.
b) Réduire le coût de certaines infrastructures comme certains stationnements : ne plus construire de parking en silo quand on peut installer des stationnements sur voirie (avec des arbres si possible) qui sont généralement des dizaines de fois moins coûteux,
- 4) Le coût du temps passé dans les déplacements en voiture. Diminuer les embouteillages et le manque de places de stationnement comme indiqué ci-dessus diminue aussi le temps passé en voiture. Remplacer les déplacements transitant dans les voies à faible vitesse (comme dans et autour le centre ville de Grenoble) par des déplacements plus rapides, par exemple en les faisant passer sur une autoroute sous la Bastille (achèvement de la rocade grenobloise avec des solutions beaucoup moins chères que celle refusée il y a quelques années).

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