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Eviter les infrastructures rigides dont le besoin n'est pas attesté par le Bilan socio économique.

Proposé par jlube Le 07 juillet 2017

État

Soumission Déposée

Description

Les aménagements lourds comme les ponts, les VSA avec leurs échangeurs, les infrastructures de tramways et d'alimentation électrique des tramways et trolleys sont chers et rigides, ils structurent l'urbanisme pour le meilleur et pour le pire en imposant à la population des circulations et modes de vie, c'est en particulier le cas des transports en commun en site propre qui s'accompagne de densification de l'habitat et de ses conséquences en nuisances supplémentaires (plus de population = plus de vie et de pollutions, sauf quand on met la population en prison).
Il est nuisant pour les riverains, difficile et cher de les modifier, quand il faut les adapter aux besoins réels et non aux hypothèses fumeuses. Aussi un bilan socio économique sincère et non biaisé est indispensable pour éviter ces gaspillages et ensuite il faut la volonté de tenir compte de ce bilan. Par exemple beaucoup de transports en commun lourds de l'agglomération sont surdimensionnés par rapport aux besoins et fonctionnent avec 10% de remplissage, 3 fois plus mauvais que celui des voitures particulières ; cela coûtent des dizaines de millions d'euros par an en transports en commun trop lourds et en bouchons dus aux couloirs bus ou feux rouges prolongés pour ces transports en commun et des millions d'heures de temps de vie disponible, perdues par les habitants.
Il est nuisant pour les riverains, difficile et cher aussi de les modifier, quand il faut les adapter aux besoins des gens et des acteurs économiques qui évoluent. Aussi des réservations d'espaces et des précautions permettant des utilisations ultérieures différentes et des démolitions doivent-elles être mises en place. Ces réservations ne doivent pas être supprimées comme le font les autorités locales de notre agglomération, en sabotant ainsi la mise en place d'infrastructures utiles dans le futur,.
Les aménagements lourds rigides ont aussi pour effet de détruire pour longtemps les principaux constituants des espaces verts urbains, les grands arbres ; dans l'agglomération cela a lieu surtout à cause d'infrastructures rigides comme les pistes cyclables (récemment boulevard Clémenceau, quai de France) et des lignes de tramways (des centaines d'arbres) le long de la ligne C et E : et bientôt sur le prolongement de la ligne A (moins, voir l'enquête publique), et pour certains bâtiments comme le stade des Alpes (hors domaine du PDU). Quand un gros bâtiment est détruit, comme le collège de la Villeneuve ou si des terroristes faisaient exploser le stade des Alpes, ils peuvent être reconstruits en quelques années, mais quand un grand arbre est abattu il n'est pas remplacé par un équivalent avant des dizaines d'années (je n'en connais pas d'exemple à part quelques richissimes dans leurs propriétés).
Par contre il est plus facile de changer le trajet d'une ligne de bus et encore plus le parcours des véhicules légers (voitures, vélos) sur les voies normales actuellement utilisées en commun par les usagers de divers modes.
Aussi quand il y a doute sur les besoins, il est préférable de s'abstenir de lancer des aménagements lourds et rigides.