Consultation
Validation du projet de PDU de l’agglomération grenobloise
Sommaire

Contribuez à l'élaboration du PDU

Retour

Potelets et autres obstacles sur l’espace public

Proposé par Anonyme Le 25 juin 2017

État

Soumission Déposée

Description

Sauf exception : mauvais temps, paresse,… je me déplace dans Grenoble en vélo pliant, donc raisonnablement vite. Pour faire face à un écart intempestif d’un « usager » se trouvant sur ma voie j’ai eu un effroi à posteriori pour avoir évité de peu un des potelets qui la bordait. Pendant la suite de mon trajet j’ai observé que mon parcours était parsemé d’innombrables obstacles, sciemment ajoutés sur la voie publique par les autorités. Ceci pour la seule raison de trouver une parade, très peu efficace d’ailleurs, aux comportements de citoyens qui ne s’encombrent pas de règles de savoir vivre à l’égard des autres usagers de l’espace public.
Faisant depuis une petite fixation sur le sujet je constate que d’une manière générale les voies balisées pour les cyclistes sont bordées d’obstacles ajoutés qui sont un danger pour les pratiquants qui n’ont pas droit à l’erreur. Je comprends mieux la réflexion d’une personne croisée en réunion de travail au SMTC qui se refusait à se déplacer en vélo : trop dangereux.
Le même constat s’applique également pour les piétons. Ils n’ont pas le droit de rêvasser sinon gare aux genoux ! Je ne parle pas des personnes à mobilité réduite pour lesquels les obstacles sur la voie publique sont une galère.
Cela paraitrait assez logique, dans un moment où l’on réfléchi à être plus économe de nos finances publiques, de ne pas, dans un premier temps, multiplier ces obstacles. Je demande à ce que cela figure dans le document « Guide pour le partage de l’espace public » à l’étude dans le cadre du futur PDU.
Dans un deuxième temps il ne faudrait pas remplacer ces obstacles lorsqu’ils sont abimés lors de manœuvres de parking « sauvage » par des automobilistes maladroits avant de décider de les retirer. Ce qui serait possible si on prenait les bonnes mesures.
En effet, rien de cela n’aurait été nécessaire si le comportement incivil d’une minorité n’était pas considéré comme quelque chose de normal. Je propose que de même qu’il existe un concours de photos « Tag et moi » on verbalise ceux qui sont pris en flagrant délit de se garer n’importe où. Des personnes assermentées, certes, mais aussi une voie de remontée d’info via les associations. Dans quelques mois plus besoin de potelets par milliers. Imaginez le budget que l’on pourrait économiser. Imaginez la sérénité retrouvée pour ceux qui se déplacent sans être protégés par une armure de ferraille d’un autre temps !
Cela pourrait faire l’objet d’un contrat local de sérénité ?

Partager