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Rendre gratuit à terme le stationnement sur voirie (hors ouvrages) à Grenoble par diminution progressive des tarifs de stationnement

Proposé par jlube Le 08 juin 2017

État

Soumission Déposée

Type de mission

Consultation

Informations pratiques

Description

Pour libérer les personnes de ce fardeau de plus en plus lourd, avec réalisation de stationnements supplémentaires aux endroits où il y a pénuries et mise en place de zones bleues dans certains cas.

En 2016, ont été pris aux usagers de cet espace public payant environ 9 millions € d'impôt stationnement (parcmètres et tickets résident) + plus les amendes stationnement, soit en 1 an plus que le prix de construction des 12300 places payantes sur voirie de Grenoble. Pour comparaison, c'est environ 5000 fois plus cher par m² que ce que le propriétaire de bonnes terres agricoles reçoit du fermier qui les exploite.

La mise en stationnement payant d'un secteur est une épée de Damoclès au-dessus de la tête des habitants : les habitants se retrouvent pieds et mains liés quand la Ville désire se faire de l’argent à leur détriment, comme l’a montré l'augmentation de 50% en moyenne des taxes de stationnement en juillet 2016 : et la tentative d’augmenter jusqu'à au moins 150% pour les résidents. Parmi les avantages :
- rend aux ménages l’argent que les pouvoirs locaux leur ont progressivement de plus en plus pris : moins de pauvreté, moins de précarité, meilleure santé (les ménages auront plus de moyens financiers pour être en bonne santé ou se soigner),
- diminue l’exclusion et les inégalités que subissent actuellement la très grande majorité des habitants de la Métropole pour accéder à leur cœur d’agglomération (le pôle le plus intéressant pour la population), actuellement le stationnement payant est une arme pour exclure une partie des personnes et faire subir des conditions de transport indécentes à la majorité de ceux qui désireraient accéder aux zones payantes (par exemple par rapport au déplacement par automobile: le doublement des temps de trajet ou pire, gros inconforts, soumission aux intempéries, augmentation des risques d’agressions, captivité par rapport aux horaires de transports en commun, coût social multiplié par 3 à 4 pour notre Société avec les transports en commun(voir entre autres les données corrigées du Compte déplacements de l'agglomération), risque d’accidents augmenté,…). Cela concerne aussi d’autres quartiers comme les quais Saint Laurent,
- économise les frais de parcmètres et une partie des frais de contrôle (zone bleue),
- fait moins perdre de temps aux personnes qui stationnent (il faut environ 2 minutes pour les opérations au parcmètre et les marches pour y aller et en revenir avec le ticket de contrôle), au cumul cela représente de l’ordre de ½ million d’heures perdues par les usagers, soit 7 millions d’euros hors taxe en valeur du temps perdu, (donc l’actuelle politique de stationnement appauvrit d’une dizaine de millions d’euros par an les habitants et en plus font perdre à la population presque autant en temps de vie disponible),
- redynamise l’activité dans les zones où il y actuellement besoin de plus de stationnement, en particulier celle des commerces qui périclitent par manque de stationnement dans et autour du centre de Grenoble,
Cette gratuité est bien plus juste que d’autres, elle concerne la mise à disposition de l’espace public pour le public (dont la très grande majorité fait mieux ses déplacements par voiture même dans les zones urbaines denses) : plus juste que celle des consommations de m3 d’eau (qui risque d’augmenter le gaspillage par les usagers dont les m3 consommés ne leur coûteront rien, mais coûteront à notre Société), ou que celles des transports en commun qui profiterait surtout à une minorité bien placée par rapport aux stations (comme l’indique le Compte déplacements (version avril 2014), les transports en commun urbains ne servent à faire que 10% des km des déplacements de personne de notre Métropole et les expériences de transports en commun gratuit en France : Châteauroux, Aubagne, ….montrent une augmentation aux alentours de 2% de leur part dans les km effectués, avec pourtant l’avantage pour cette part qu’elle partait de très bas comparé à Grenoble). Avec la gratuité des stationnements, les personnes qui en bénéficieraient ne feraient pas une surconsommation de cette gratuité car elles continueraient à payer le coût du déplacement de leur voiture, contrairement aux personnes qui ne payent même plus par un ticket une partie des coûts des bus et tramways.....
Pour permettre l’accès aux bénéficiaires de cette gratuité, elle devra être accompagnée du rétablissement d’un certain nombre parmi les milliers de places de stationnement supprimées à Grenoble dans les zones où la population en a besoin, par exemple il reste moins de la moitié des quelques 580 places sur voirie du quartier Saint Laurent (rive droite). Ces nombreuses suppressions de places ont fortement contribué à l’exclusion des Grenoblois et des habitants qui auraient voulu accéder à leur cœur d’agglomération. En sélectionnant ces places par une co-construction, ce sera un inconvénient mineur par rapport aux bénéfices de ceux qui en profiteront.