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Participation du Public : Création d'une Zone à Circulation Restreinte (ZCR) à destination des véhicules utilitaires légers et poids-lourds

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Les meuniers s’engagent, mais demandent de la stabilité réglementaire (François Claude Cholat, président des meuniers de la région Rhône-Alpes)

Proposé par Anonyme Le 06 novembre 2018

État

Soumission Déposée

Les meuniers de la région Rhône-Alpes s'engagent à investir dans des camions au GNV, mais souhaitent des réglementations pérennes.

Description

Les meuniers de la région Rhône-Alpes comprennent que la question de la protection de la qualité de l’air dans la région grenobloise devient centrale au regard des demandes sociétales et environnementales.

Afin de répondre aux attentes de la métropole grenobloise en matière de transition énergétique, avec un arrêt programmé du diesel pour 2025, les meuniers de la région Rhône-Alpes sont prêts à investir dans des camions fonctionnant au gaz naturel pour véhicules (GNV) pour assurer leurs livraisons de farines. Cependant, ils demandent un engagement de la métropole quant à la stabilité des règles régissant sa zone à circulation restreinte, particulièrement au sujet des carburants (GNV) et silhouettes de camions autorisées.

Cette stabilité est primordiale pour que les meuniers puissent faire évoluer leurs flottes de camions. En effet, le temps d’amortissement moyen d’un camion est de 7 ans, et les meuniers ont besoin de garanties pour déclencher de nouveaux investissements.

Concernant les livraisons en vrac, les meuniers tiennent à signaler que les citernes spécifiques utilisés pour ces opérations ne peuvent être remplacés rapidement en raison, aussi, de temps d’amortissement longs.

De plus, les meuniers investissent dans des silhouettes de camions permettant de massifier leurs livraisons en limitant le nombre de camion en circulation. Ils demandent donc qu’aucune nouvelles restrictions concernant les poids totaux autorisés en charge (PTAC) ne soient mises en place au sein de la métropole grenobloise.

Aussi, la spécificité des livraisons de farine, produit alimentaire craignant l’humidité qu’on ne peut pas laisser devant les boutiques, impose que les meuniers continuent à réaliser ces opérations. La délégation des livraisons à un tiers pour le dernier kilomètre est quasi-impossible. En effet, la manutention difficile vers l’arrière-boutique des boulangeries des sacs de farine est souvent refusée par ces prestataires de transport non spécialisés.

Enfin, la meunerie est une industrie à faible valeur ajoutée et le renouvellement des flottes doit être fait progressivement pour conserver sa compétitivité et ne pas engendré de hausse importante des prix de farine auprès des boulangers.