Nous prévoyons la réalisation du micro-trottoir pour janvier-février 2019, quand la partie fictive se déroulera en mars-avril de la même année, afin que le court-métrage puisse être fini en juin. Ce léger décalage dans la réalisation permet de coordonnée les deux équipes (celle pour la fiction et celle pour le micro-trottoir) qui ne nécessite pas les mêmes besoins, mais aussi et surtout de réajuster le scénario fictionnel avec les propos enregistrés lors du micro-trottoir.

Personnellement, ce projet me permet de m\u2019exprimer sur un thème qui me tient à c\u0153ur, à travers mon langage de prédilection : celui du cinéma. Ce film va également m\u2019apporter une grande expérience et me permettre de faire mes preuves pour espérer un jour travailler dans le monde de l\u2019audiovisuel.

L\u2019idée est bien entendu de montrer à quel point il est absurde de cataloguer les sports selon le genre de la personne. En se donnant les moyens, les garçons comme les filles peuvent arriver aux mêmes fins, et le foot est un très bon exemple car c\u2019est un sport que tout le monde connaît, et aimé du plus grand nombre.

Enfin, j\u2019ai choisi de mettre le public au centre de ce projet, pour avoir la richesse humaine et l\u2019authenticité d\u2019un documentaire mais aussi la poésie d\u2019une fiction. Ce mélange doit permettre d\u2019aboutir à un rendu original qui permettra à la fois au public des salles de cinéma de remettre en question son regard sur les femmes dans le sport, et à la fois permettre au public impliqué dans le projet de s\u2019approprier un sujet de société à travers un format ludique et priorisant les échanges et la mixité. Le micro-trottoir permet à tout un chacun de s\u2019exprimer et donc de s\u2019impliquer : il n\u2019y a pas d\u2019artifice, les propos pourraient être tenus par chacun, ou quelqu\u2019un que nous connaissons.