Créer une ZFE dans la Métro me semble une bonne chose, notamment pour diminuer les pathologies respiratoires des habitants.
L'imposition d'une ZFE permanente très prochainement me paraît pourtant une mesure très brutale, trop brutale pour être comprise et acceptée sans contestation virulente et sans tricherie et contournements qui en limiteraient la portée sauf à entrer dans un régime répressif intrusif pour la faire respecter. A mon sens, il faut appliquer cette mesure progressivement pour laisser aux gens le temps de s'adapter. Cela en changeant de véhicule (ce qui n'est pas évident pour les personnes concernées qui ne sont généralement pas celles qui en ont le plus les moyens) et en utilisant davantage les transports en commun (encore faut-il que cela soit concrètement possible avec les transports disponibles que ce soit en termes de trajet des lignes, de fréquence, de tarif et d'accessibilité).
Habitant en voisin de la Métro, je m'y rends déjà le moins souvent possible (je suis retraité) et autant que possible en utilisant les bus et les trams. Mais lorsqu'il faut transporter des achats lourds ou volumineux par exemple, cela devient difficile et pourtant je n'ai aucun problème de mobilité physique. De même pour me rendre de chez moi à la gare pour prendre le train.
Je pense donc qu'il faudrait commencer par une phase de ZFE non permanente, modulée selon le niveau de vignette Crit’Air, et devenant plus contraignante avec le temps. Il faut aussi impérativement prévoir des dérogations pour accéder notamment à l'hôpital lorsque l'état des personnes ne leur permet pas de s'y rendre en transport en commun.
La mise en place de ces aménagements doit se faire en concertation avec la population.