Le report modal vers les transports en commun lourds (bus- tramway) plus étendus et plus fréquents est contreproductif comme on l'a vu depuis 1993: en 2016 il y avait 2/3 de voyages en plus, mais chaque voyage coûtait un quart plus cher en coût d'exploitation, en plus de l'inflation.
D'après les données du Compte déplacements de l'agglomération grenobloise en 2010, le coût social hors taxe des déplacements par personne*km est en moyenne d’environ 0,22€ par personne*km avec des voitures particulières ou commerciales et de 0,93€ par personne*km avec les transports en commun lourds (y compris le coût des pollutions, bruit, accidents, infrastructures), soit 4 fois plus cher qu'en voiture, ce surcoût faramineux correspond aussi à des pollutions supplémentaires; pollutions qui se rajoutent aux pollutions plus fortes des bus par rapport aux voitures diesels récentes pour transporter un même nombre de gens. Le report modal vers les transports en commun lourds est donc aussi un procédé polluant.