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Un projet de long terme pour répondre aux attentes des habitants
Sur le plateau de Champagnier comme ailleurs, la pratique du vélo continue de se développer pour des raisons de loisirs mais aussi pour les mobilités quotidiennes, en alternative à la voiture individuelle. Pour soutenir et encourager ces pratiques, la Métropole Grenoble Alpes déploie un vaste réseau d'itinéraires cyclables à travers l'ensemble du territoire.
Un projet de voie verte est ainsi à l'étude afin de relier les combes d'Échirolles et d'Eybens en passant par les communes de Champagnier, de Jarrie et de Brié-et-Angonnes.
Un projet au long court
Initié par deux collectifs cyclables du plateau, le projet est étudié par la Métropole depuis 2019. Ce projet est toutefois complexe à mettre en oeuvre. Entre protection de l'environnement, préservation des activités agricoles, enjeux fonciers et maintien des circulations automobiles, la voie verte n'est pas simple à tracer.
Le temps des études et des procédures
Une voie verte comme celle-ci doit prendre en compte plusieurs volets :
- Un volet technique comprenant des relevés de terrains (topographie, géotechnique/sols, trafic…) et des études d’insertion et de génie civil permettant de dessiner et d’insérer précisément le tracé de la voie verte ;
- Un volet environnemental afin de caractériser les milieux traversés (faune, flore, espèces protégées, zones humides potentielles ou avérées, enjeux des surfaces agricoles…), de mesurer les impacts du projet sur ces milieux (même si les impacts se veulent minimes) et de prévoir des mesures de préservation. Un tel projet doit faire l’objet d’une autorisation environnementale avec le cas échéant une enquête publique (durée de la procédure : 12 à 18 mois) ;
- Une procédure de mise en compatibilité du PLUi liée à la classification en zones naturelles et agricoles des terrains traversés ;
- Un volet foncier permettant à la collectivité d’acquérir les emprises nécessaires au projet, avec des phases de négociations foncières, voire d’expropriation en dernier recours à travers la déclaration d’utilité publique du projet (durée de la procédure : 24 mois).
Des contraintes géographiques à prendre en compte
- Longueur (6,2 km) et dénivelé importants du tracé ;
- Emprises disponibles le long des axes routiers existants souvent très réduites (coteaux, parcelles privées, ouvrages…) ;
- Sécurité des cyclistes à assurer vis-à-vis du trafic automobile ;
- Acquisition foncière nécessaire de près de 75 parcelles ;
- Tracé traversant des emprises classées en zones naturelles et agricoles au PLUi ;
- Proximité de la Réserve Naturelle Régionale de l’Étang de Haute-Jarrie et d’autres zones humides potentielles ;
- Emprises sanctuarisées pour la préservation de la biodiversité (mesures de compensations A480).