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J’exprime un avis négatif sur le report du calendrier ZFE.
En effet la pollution de l’air impacte fortement la santé des habitant-es de la Métropole, notamment les plus fragiles. En cas de report, ils pourraient attaquer en justice les élu-es pour négligence ou mise en danger, la ZFE produisant des effets positifs sur la qualité de l’air.
La ZFE est une action inscrite au Plan de Protection de l’Atmosphère, elle est de toute façon obligatoire.
L’absence de solutions invoquée ne me semble pas suffisante, de nombreuses dérogations étant prévues. De plus, la demande créant l’offre, et de nombreuses villes européennes ayant créé des ZFE, les solutions vont nécessairement être créées par les fabricants, ou mises aux normes françaises si elles existent déjà ailleurs. La solution du rétrofit (transformation des véhicules existants, moins chère que le neuf, notamment au GNV, très intéressant pour les usages professionnels, mais aussi à l’électricité) pourrait ainsi être mise en œuvre par les acteurs économiques du territoire, ce qui de plus créerait de l’emploi local. Le transfert des marchandises à la limite de la ZFE, pour les livrer avec des véhicules propres, est une solution évoquée depuis fort longtemps qui pourrait enfin être mise en œuvre.
Enfin le report donnerait un signal négatif à tous les propriétaires de véhicules concernés par les mesures suivantes, en les laissant penser qu’ils peuvent attendre le dernier moment pour agir, dans l’espoir d’un report.
Je considère donc que le report de la ZFE donnerait un mauvais signal. Garder la date de juillet 2025 incite les propriétaires à commencer de suite à réfléchir aux alternatives, sachant que les mesures de contrôle ne seront peut-être pas mises en œuvre de suite, leur laissant le temps de s’organiser.