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Le "lac baignable" et la filtration

Le projet utilise une phytoépuration pour filtrer et recycler l'eau, évitant ainsi le recours à une eau traitée chimiquement.
Une jardin filtrant de 600m2 est prévu. Les normes sanitaires imposent un renouvellement de l'eau toutes les12 heures et donc des pompes débitant 300m3 heures sont prévues. Il y en a deux, et on peut supposer qu'il n'y en a qu'une en fonctionnement, l'autre en arret. Cela questionne car en une heure, c'est donc une épaisseur de 50 centimètre d'eau qui devra s'infiltrer dans le massif de plantes : c'est très rapide. Le fonctionnement de ce dispositf n'est pas précisé au dela des grands principes.

Un autre questionnement porte sur la pollution du jardin filtrant et ses abords par les déjections animales. Un chapitre du projet montre la variété ortnithologique que l'on rencontre dans le pars Jean Verlhac. Pourtant, de temps en temps j'y ai vu des canards colverts comme ceux de la caserne de Bonne. Ils ne restaient pas longtemps : il n'y avait pas de nourriture dans le lac. Mais, dans le projet, les canards et autres trouveront de la nourriture et donc resteront et nicheront peut être au printemps, avec leurs déjections très nocives pour la phytoépuration. Il est prévu que le jardin filtrant soit inaccessible, mais canards, rats, pigeons et oiseaux divers seront attirés et les protections n'y feront rien.
Le système proposé est intéressant et séduisant. Il reste cependant fragile en cas de malveillance, d'intrusions diverses, de pollution. Dans une piscine classique, il y a toujours le moyen la vider. Mais ici, si le jardin est pollué, quelle sera la solution. Le quartier nécessite –hélas- des équipements résistants et résilients.

Mon avis est donc défavorable sur ce projet