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Mobilité et GIEC
Proposé par jlube Le 20 avril 2025
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L'Ecotest ADAC, plus sévère que les nouvelles normes officielles, a testé des dizaines de modèles de voitures récentes normes Euro6d : les émissions de particules fines PM10 des moteurs de voitures diesel (pollution de très loin la plus mortelle des véhicules) sont moins nocives et plusieurs fois inférieures (0,2 milligramme par km parcouru) à celles des voitures récentes à essence ou hybrides.
La pollution PM 10 des moteurs des véhicules à moteurs récents est maintenant presque à 100 % due aux frottements : freins et très principalement entre pneus et chaussée. Ces frottements pneus - chaussée sont fonction : 1) du poids du véhicule (un véhicule plus lourd, tel qu’un électrique avec ses très lourdes batteries et renforts de structure émet plus de PM10) et 2) de la force transmise aux pneus par le moteur (les moteurs électriques ont un couple bien plus brutal et émettent plus de PM10 que les moteurs thermiques).
Quant au dioxyde d’azote, en 2012 le Health Effects Institute a disséqué des centaines de rats qui vivaient préalablement jusqu’à 30 mois dans une atmosphère contenant en moyenne 3 300 microgrammes/m3 de dioxyde d'azote (soit 250 fois plus que dans l'atmosphère grenobloise) ; les effets se limitent aux voies respiratoires et sont légers (faibles atteintes caractéristiques des expositions à long terme au NO2, sans effets toxiques). Cela indique une toxicité bien plus réduite que ce que prétendent les discours catastrophistes mal fondés des autorités sur le dioxyde d’azote.
Ainsi aux dépens de la qualité de notre air, les autorités locales et nationales poussent à remplacer les voitures diesel récentes moins polluantes : soit par des voitures récentes électriques ou hybrides ou à essence, plus polluantes, soit par des bus électriques en moyenne encore plus lourds par personne transportée, émettant de 1,5 à 2 fois plus de PM10 par personne dans la métropole grenobloise.
Les autorités locales nous font subir une pollution aggravée :
- par un manque de réparation des chaussées, de plus en plus fréquent,
- par les suppressions de voies routières et de stationnements augmentant le kilométrage à parcourir en véhicules et les embouteillages qui multiplient plusieurs fois la pollution,
- par les actions empêchant que les véhicules non électriques circulent à une vitesse optimale pour réduire les pollutions et consommations : généralement 80 km/h sur voies à caractéristiques autoroutières ou 40 à 60 km/h sur des voies urbaines (par exemple rouler à 30 km/h au lieu de 50 km/h peut augmenter de 1/4 les consommations, pollutions et émissions de CO2, s’il n’y a pas d’obstacle au trafic sur 300 m, ce qui est fréquent en zone urbaine hors des heures de circulation dense).
Quant au CO2, les voitures à essence et à priori les hybrides à essence émettent 15 à 20% plus de CO2 que les diesels récents.
Comparés aux véhicules thermiques fabriqués en France, les émissions de CO2 des véhicules électriques lors de leur fabrication sont beaucoup plus considérables, car une grande partie (surtout les batteries) sont fabriquées en Chine, où les activités (productives ou non) émettent en moyenne 4 à 5 fois plus de CO2 que si c’était fait en France.
La Banque Mondiale a estimé à 93 000 milliards $ en 2015 la somme à dépenser entre 2015 et 2030 pour limiter à 2°C le réchauffement climatique par rapport à 1850, donc limiter à 0,9°C ce réchauffement à partir de 2015 et pour faire une transition verte.
La Banque Mondiale très liée à l’ONU et au GIEC n’est pas intéressée à surestimer ce coût ; d’autres organismes estiment ces dépenses à environ 200 000 milliards $. Dans le monde, l'Union européenne est à peu près seule à vouloir vraiment imposer ces dépenses gigantesques.
Pour financer ces dépenses (en retard), chaque ménage de l'Union européenne devra consacrer de l’ordre de 100 000 € de revenus en 15 ans, par exemple pour de coûteuses modifications des logements ou l’obsolescence administrativement programmée de millions de logements et de dizaines de millions de véhicules pour les remplacer par d'autres, électriques beaucoup plus chers et plus désavantageux, des changements pour de la nourriture et des produits plus coûteux et probablement moins bons, ....
Un important penseur du GIEC, Schneider, déclarait que sur le changement climatique le GIEC devait proposer à la population des scénarios effrayants, faire des déclarations dramatiques simplifiées et peu mentionner les doutes. Ainsi le GIEC ne tient pas compte de la réalité que le réchauffement climatique est partiellement naturel (pas seulement dû aux émissions de CO2 humaines), comme on le voit avec la fin de petit âge glaciaire (depuis le 17ème siècle) et avec la période 1910 -1945 où le réchauffement était 1,5 fois plus rapide qu’entre 1945 et 2020, alors que les émissions de CO2 en 1945 étaient 6 fois plus faibles qu’en 2020. Egalement, à l’occasion de son dernier rapport le GIEC déclare faussement que le réchauffement s’accélère, alors que depuis le précédent rapport du GIEC (2015), la température terrestre est en réalité stable d’après le Hadley Center, référence du GIEC.
Les émissions humaines de CO2 causent donc beaucoup moins de perturbations au climat que ne le prétendent le GIEC, les Verts, les médias et leurs suiveurs. Le coût monstrueux que veut imposer l'Union européenne aux Européens terrorisés diminuerait ainsi le réchauffement climatique beaucoup moins que ne le dit le GIEC. Et l’effet serait presque nul puisque l'Union européenne n’émet que 1/10 du CO2 d’origine humaine (et la France 1/150 seulement, en dehors du CO2 émis pour fabriquer ce que nous importons), tandis que les 2/3 de l’augmentation des émissions mondiales de CO2 depuis 1990 ont été émis par la Chine communiste.
Lors d’une réunion sur le sujet, j’avais demandé au président d’alors du SMTC, Mongaburu, de privilégier les véhicules diesels récents. Ma demande a été ignorée, malheureusement pour la santé de la population et les finances des habitants, entreprises et collectivités locales, en cours de ruine sous l’influence des idées de pseudo-scientifiques.
Le plan climat devra être réformé pour tenir compte de ces réalités et non du GIEC.