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Quelle gestion des déchets pour 2020-2030 ? Partie 1 : les grandes orientations

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DOSSIER GESTION MODERNE DE NOS DECHETS

Proposé par Anonyme Le 05 décembre 2016

État

Soumission Déposée

Description

DOSSIER GESTION CITOYENNE DES DECHETS DU LIVRE BLANC DU C2D DE LA METROPOLE ISEROISE.
Préface
En 2005 : 317 kg de déchets par habitant, collectés par an à la porte de ceux-ci. Cela donne 40 millions d’euros.
Projection pour 2015 : 200 kg de déchets par habitant et par an. C’est possible si l’on applique les 70 propositions du livre blanc.
Réponse :
Il y aura toujours un défaitisme certain, plus ou moins sous tendu par un volontarisme qui se fracassera sur ce défaitisme si tant révélateur de la réalité. Un hiatus certain, encore aujourd’hui pas très bien pris en compte, car pas encore totalement reconnu. Celle-ci sera et ce qui est le cas aujourd’hui : le citoyen retournera à ses troubles ou ses échecs, ou considérés comme tels, si et seulement si, il ne trouve pas tant chez lui, qu’à côté de son domicile, de son ou ses lieux professionnels, de loisirs, de détentes et de vie aussi bien urbaine que rurale les dispositions nécessaires à sa vie justement. Il faut comprendre que tant que les personnes pour X raisons ne pourront pas trouver à leur domicile l’abord aisé du vide-à-ordures universel, il y aura toujours un hiatus probant d’une partie de la population envers la politique de la bonne gestion des déchets. Enfin, cela permet aux personnes en état d’infirmité de pouvoir gérer en toute liberté et en totale autarcie leurs propres déchets comme les autres citoyens. Et ceux-ci ne peuvent être autres que :
1) Des abords de vide-à-ordures singularisés et sécurisés qui favorise son accès aisé en tous lieux et moments de la journée du citoyen aussi simplement qu’une boîte aux lettres pour la poste.
2) Favoriser l’abord là aussi très simplifié, et je dirais encouragé, de l’hygiène et du sanitaire concrètement incarné par des lieux dévolus à cela, par :
.Squares aménagés de manière ludique et familiale, verdurés, y compris verticalement, pelousés et fleuries.
.Recevant une structure universelle où l’on peut langer, se doucher, repasser ses vêtements, se laver les mains, se rafraichir, faire ses besoins physiologiques et de pouvoir jeter tous nos déchets dans les différentes trappes à déchets singularisés.
.Structures autonomes en production d’énergie (panneaux photovoltaïque, turbine éolienne), en recyclage des moyens de chauffages, et de premiers traitements des déchets.
3) Arrêtons la rigolade et l’amateurisme en ce domaine. Soyons concrets, professionnels et modernes ! Nous ne sommes plus au 12ème siècle, ni au 16ème siècle, encore moins aux 18ème, 19ème et 20ème siècles qui tous sont trépassés. Nous sommes au 21ème siècle ! Alors agissons à la hauteur et à l’excellence de ce siècle nouveau.
4) Faisons en sorte que la connaissance concrète et complète de la situation soit le mieux partagé au sein de la population (habitants, usagers, propriétaires, entreprises, partenaires administrations, etc..) au lieu de favoriser un énième département universitaire. Cette connaissance de la situation serait partagé par des réunions nombreuses et à intervalles réguliers, au moins trois réunions deux encouragées et formalisées par les différentes administrations qui sont préoccupées et spécialisées dans ces questions-là. Puis la dernière avec l’aide d’une ou de plusieurs associations spécialisées sur ces questions-là, permettant de faire évoluer et bouger les populations locales. Nous sommes à ce niveau entre la sensibilisation et l’information qui peut être très précise et évolutive.
5) Créer avec l’ensemble des partenaires et surtout le ministère dit de l’éducation nationale et ceux ou les structures privées, formant au sein de leurs écoles et centres d’apprentissages, les futurs professionnels des différents secteurs professionnels justement, des sensibilisation et informations concrètes sur ces question-là, notamment leurs gestions au quotidien aussi bien en milieu professionnels que domestiques.
6) Il faut rendre le déchet non uniforme et universel, mais au plus tôt isolé, déterminé (verre, papiers, cartons, liens naturels (laine, lin, chanvre, sisal, jute, sparterie, coton, riz, etc…), bois, métaux (ferreux et non ferreux), résines synthétiques, monomères, polymères, etc… Afin de mieux satisfaire à son tri et à son traitement rapide et immédiat. Mais aussi afin de valoriser la voie de traitement et de retraitement des déchets au sein de la population civile, pour qu’elle en comprenne tous les processus et développement ainsi que les retours sur investissements, engagements et consolidations des choix adoptés par celle-ci.
7) Le coût toujours exponentiel et exorbitant du convoyage et traitement des déchets doit imposer deux processus dans la formulation de la pensée vis-à-vis des politiques liées à ceux-ci. Celles-ci sont :
. Sensibiliser et informer concrètement les populations quelques soit celles-ci sur la bonne gestion du déchet.
. Mettre en place un processus de sécurisation concret et efficace pour l’abord et la gestion singularisé des déchets par le choix totalement accepter et décidé que chaque trappe des vides-à-ordures doit être fermée par une densité de matériaux et une fermeture sécurisé à six points blindés. Cette serrure reconnaissant les déchets avant son ouverture, ou plus simplement, dans son lieu de résidence ou de travail les usagers ont une clé à code (mécanique et électronique) qui les désigne efficacement lorsqu’ils jettent leurs déchets par les trappes à vide-à-ordures.
Ce sera le seul moyen –dans un premier temps- pour satisfaire la bonne gestion des déchets dans un avenir immédiat.
8) Les coûts toujours exorbitants du convoyage et du traitement et retraitement des déchets ne s’expliquent que par un certain héritage manifestement fallacieusement désuet et qui toujours office de maître à penser. Il nous faut pour cela sortir de ce hiatus historique, et à ne pas avoir peur de passer le rubicond de la modernité et du mieux traitement des déchets. L’une des voies de cette modernité et de continuer l’encadrement de l’enlevage, le convoyage, le déposage, le traitement et le retraitement des déchets par une régie publique, mais qui contrôle, surveille et vérifie seulement. Le travail concret de ce qui fut présenté ci-dessus doit ouvrir sur des offres de marchés publics à des entreprises qui pour certaines seront spécialisées dans l’enlevage, le convoyage et le déposage, qui pour d’autres dans le traitement et le retraitement des déchets, tout ceci en toute transparence, honnêteté professionnelle et probité morale.
Par ce biais nous résolvons localement toutes les questions liées à la santé, l’hygiène, la recherche d’emplois, les formations professionnelles, la gestion des déchets, l’habitat, les norias (petites et grandes) liées aux convoyages des déchets.
9) Multi modalités des traitements des déchets par politiques totalement acceptées et incarnées dans les voies de la méthanisation, du compostage, de la gestion du bio-déchet, favoriser le recyclage des déchets qui peuvent encore servir (toiles, sangles, roues, écrous, visses, etc…). Ce premier tri fait au sein de structures professionnelles de premier niveau, pourrait être continuée par d’autres structures professionnelles plus spécialisées dans le tri spécifique ou spécialisé, dites de deuxième niveau, permettant de revaloriser ces déchets triés. Nous pourrions développer ces structures professionnelles jusqu’à un troisième niveau qui favoriseraient leurs évolutions par modernisation ou évolutions ou encore par dénaturation et/ou destruction de ceux-ci.
Nous pouvons comprendre que l’étalement et l’édification de la gestion des déchets sur trois structures professionnelles privées, permet politique de l’emploi, dont le retour à l’emploi aux personnes hors situations professionnelles depuis plus de deux ans, au maintien et à l’édification de plan de formation professionnelles incluses localement, à la santé (car toutes ces personnes iront mieux puisqu’elles travailleront et auront salaires, mais aussi à l’assainissement local dû à une meilleur gestion des déchets [prophylaxie]), à l’économie par revalorisation et par modification des déchets puis par sa déstructuration moléculaire.
10) Développer un maillage probant et concrètement implanté dans le territoire de dépôts de déchets et de structures de gestion de ces déchets pour leurs revalorisations. Ce maillage devra se faire par et via les structures de constructions (comme plus haut, les entreprises, les habitations) mais aussi par toutes ces entreprises spécialisées dans l’enlevage, convoyage, déposage, traitement et retraitement de ceux-ci.
11) Imposer par directives ou lois ou encore mesures locales que les véhicules recourus à ce type de convoyage soient tous des automobiles zéro pollutions et contaminations, par le biais de motorisation électrique et/ou à l’hydrogène.
Il faut surtout dans un avenir proche moins de dix ans sortir du tout ‘’incinératif’’ et s’investir si ce n’est mieux à s’engager vis-à-vis des populations à proposer autres politiques dans le traitement des déchets y compris ceux dits indésirables ou ‘’morts’’. Il faut donc y penser dès maintenant avec tous les partenaires y compris les entreprises qui fabriquent ce types de produits ‘’morts’’.
Prendre exemple ou s’appuyer sur l’exemple de la proposition 22, surtout dans le tiers supérieur du texte.
Proposition 22 Adapter des dispositions d’urbanisme et de construction des logements aux évolutions des collectes
Les dispositions de la collecte, volumétries, contraintes d’agencement, ventilation et hygiène des locaux à poubelles et disposition de voirie doivent être mieux spécifiés pour les habitations neuves et faire l’objet de cibles de réhabilitations pour l’essentiel des immeubles existants. En ce sens un plan de fermeture totale des vides ordures doit être accompagné de dispositions connexes à la réhabilitation.
Enfin, il est nécessaire que les contraintes volumétriques de collecte soient mieux connues de tous les acteurs (promoteurs, syndics, bailleurs, grand public) pour adapter les dispositions de dépôt : famille de deux enfants sur trois jours => 6 litres x 4 habitants x 3 jours = 120 litres.
Il faut ne pas oublier comme le dossier sur la gestion citoyenne des déchets le reconnaît, la fabrication d’un téléphone cellulaire d’un poids de cent grammes doit nécessiter près ou plus de 75 kg de matières premières qui partent toutes en déchets après utilisation. Un néon coûte un euro pour sa fabrication et cinquante centimes d’euros pour le retourner.
Le concept de l’Eco-Emballage en France qui prit modèle sur celui allemand DSD ou Dual System Deutschland, n’est pas aussi efficace que celui de l’Allemagne puisqu’il perçoit 0,61 euro par emballage portant le logo, afin d’assurer le remboursement de ces déchets dû aux surcoûts induits aux collectivités territoriales, ce qui l’amène péniblement à hauteur de 6 euros par an et par habitant. Alors que l’allemand, lui, rembourse entre 25 à 27 euros par habitant et par an. Nous sommes devant un hiatus certain qui peut mettre en péril pour les années avenirs le concept même de l’éco-emballage et de son retraitement dans ce pays. Comme la TVA à 5,5% favorise une aide supérieure à celle d’ECO-Emballage sur le tri ce qui représente pour Athanor (société de traitement des déchets au sein de la Métropole iséroise) 823 000 euros nets.
Il faut aussi tenir compte du coût toujours prohibitif du seuil thermique et sa régulation. En effet, à ce jour, c’est 120 KWH/m2 pour les logements sociaux. En 2010, est prévus l’abaissement à 50 KWH/m2, puis certainement dans un proche avenir à 30 KWH/m2. Ceci démontre qu’une seule chose ou questionnement où toutes les situations d’urbanismes devront intégrer le plus vite et drastiquement l’évolution des normes technologiques, architecturales et le recours à des matières premières pensées dès le début pour leurs durées et leurs éliminations ou plutôt revalorisations et modifications, avant de peut-être d’être totalement détruites.