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Réaménagement du quartier Metz Strasbourg

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Commerçant en colère

Proposé par Romain La Poissonnerie des Alpes Le 29 mars 2024

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Contribution déposée

Type

Consultation

Informations pratiques

Quelles pourraient être les pistes d'amélioration ?

La rue de Strasbourg est sans doute la dernière seule artère commerçante de Grenoble.

C’est une rue vivante. Où des commerces ouvrent à l’inverse du reste de la ville où beaucoup d'autres baissent malheureusement pavillon.

L’enjeu de revitalisation passe nécessairement par un mode de développement qui ne se fait pas aux dépens des autres, mais en collaboration avec eux.

Or les idéees apportées lors des concertations entre les différents partenaires ne se retrouvent pas dans le projet final et auront des conséquences négatives au niveau social, environnemental et économique.

- Impact social et environnemental :

La rénovation de la rue de Strasbourg, des rues du quartier et de la place de Metz, la mise en avant du patrimoine et le maintien d’au moins la moitié des places de parkings pour les residents et les commerçants ne sont pas au rendez-vous.

Le stationnement joue un rôle majeur dans la revitalisation des centres-villes : accès aux commerces et services du quotidien, stationnement des résidents, des livraisons...

L'enjeu d’une vraie revitalisation est notamment de remettre la voiture " à sa juste place", en rééquilibrant l’occupation de la voirie et des espaces publics en concertation avec les commerces pour que les habitudes, les besoins soient au coeur des futurs aménagements.

- Impact économique : L’économie locale, présente aujourd’hui, sera mise à mal par une mauvaise implantation des zones de stationnement et de livraisons.
Le sujet économique fondamental est aussi celui des emplois et la pérennité des entreprises présentes dans ce quartier. Tous les métiers de bouche, qui sont représentés, permettent aux Grenoblois et aux habitants de la couronne de se nourrir, de se restaurer.

L’éventail est large : du célèbre fromager à la non moins célèbre pâtisserie en passant par le boucher, le poissonnier, le boulanger, le fruitier, le fleuriste, le traiteur italien, le caviste, les différentes épiceries et restaurants...

Végétaliser c’est bien mais cela ne doit ni déshabiller ni déstabiliser le dernier coeur vivant de la ville.