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ZFE, Injuste socialement et aucun gain pour l'agglo : NON !

Proposé par Anonyme Le 09 mai 2023

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Type

Consultation

Informations pratiques

Quel est votre avis sur le projet ZFE ?

Tesla, Mercedes , Audi ... Renault / Peugeot pour les demi-pauvres... vous remercient pour votre action en faveur de la mise au rebut de véhicules en bon état, pouvant assurer un service pendant de nombreuses années encore....
La planète aussi vous remercie pour la mise en œuvre massive de technologies non maîtrisées...; comme les précédentes...
Les actionnaires... aussi...

La ZFE : un exemple : les 2 roues motorisés, qui sont une solution de mobilité, particulièrement à Grenoble (Pente etc...) sont concernés... c'est un non sens...La ZFE ignore les différents cycle de vie / véhicules.....

Enfin, comment ne pas imaginer le désastre pour les activités du centre ville de Grenoble, déjà à l'agonie....

Certains individus pensent autrement :

La planète a bien besoin qu’on prenne soin d’elle ! Pour autant, toujours favoriser les mêmes puissants et nantis et délaisser les autres a bien peu de chances d’obtenir l’adhésion du grand public à la juste cause qu’est l’écologie.

La question vaut d’être posée quand on voit ce qui a été prévu par notre ministère de la "transition" écologique (transition : quelle transition ?) : des contraintes, des restrictions, des punitions en veux-tu en voilà, mais des solutions alternatives restent à inventer pour que tous puissent vivre. Vivre, c’est aller travailler, faire ses courses, et quand on est habitant de banlieue, assumer ces tâches sans véhicule individuel est pour le moins compliqué. La mobilité est devenue un facteur essentiel de la vie moderne, et qu’inversement, empêcher cette vitale mobilité c’est exclure de la vie sociale. Comment dès lors associer les populations à de telles dispositions quand face à ces contraintes, rien de positif ne leur est proposé ?

La mise en situation est invariablement la même : des gens meurent, donc il faut que ça cesse. Toute personne qui contesterait les mesures prises devient automatiquement un rebut de la société, un complotiste, voire un dangereux agitateur. La recette est connue, on nous l’a brandie pour la sécurité routière avec les radars automatiques, on nous la ressert sous couvert d’état d’urgence pour la crise sanitaire, et voilà que l’écologie gouvernementale sort de son chapeau les mêmes expédients pour justifier cet énième tour de vis répressif !

Comme c’était déjà le cas pour le contrôle sanction automatisé (CSA) concernant les radars automatiques, je reste fermement opposée à la présomption de culpabilité que porte le projet de "CSA CritAir". La CNIL a par ailleurs souligné le risque de dérive qu’imposerait le recueil d’informations issues de la lecture automatique de plaque d’immatriculation de ce système. Encore que concernant les radars, on a toujours la possibilité de rouler : là, c’est un confinement plus insidieux, car aucune "thérapie" n’est même envisagée !

Plus grave, la mesure va impacter majoritairement les plus défavorisés.

Je m’indigne qu’on envisage avant tout des moyens de répression, alors même que les alternatives au transport individuel des populations qui vont être le plus en difficulté du fait de ces restrictions ne sont même pas abordées ! Pas de renfort des transports en commun, ni en termes de maillage ni en termes de fréquence ; on constate même une suppression de beaucoup de transports ferrés de proximité. Pas de possibilités alternatives de type parking périphérique avec interconnexion sur les transports en commun. Pas même d’infrastructures dédiées à l’alternative électrique que ces classements CritAir présentent comme les plus vertueux ! Même si un véhicule électrique était gratuit demain, ce qui est loin d’être le cas, comment les habitants d’ensembles immobiliers peuvent-ils faire leur "plein d’électricité", chez eux comme sur leurs lieux de travail ? Une équation déjà pourvue de peu de solutions pour les classes populaires voire moyennes.

On ne parle pas de transition, un mot pourtant intégré à la dénomination du ministère en charge de l’écologie et des transports ! Cette assignation à résidence, proposée uniquement par le biais de contraintes et de perspectives de punitions, ne peut que rallumer des feux qui ont déjà flambé en 2018.

La population, confinée pour raisons sanitaires à grands renforts d’état d’urgence et autres dispositions plus liberticides les unes que les autres, risque fort de ne pas accepter ces contraintes sans qu’aucune alternative ne lui soit proposées. La mobilité est devenue indispensable à toutes et tous, en supprimer la possibilité aux plus défavorisés est une grave atteinte à la démocratie.