Le premier dispositif est assez singulier : "Des aides financières au report modal pour vous aider à financer vos déplacements suite à l’abandon de votre voiture (...)".
Mais en tout état de cause, qui va "abandonner sa voiture" ? On peut *éventuellement" trouver une solution pour se rendre sur son lieu de travail (ce qui est loin d'être acquis : qui peut accepter de multiplier son temps de trajet par 4 ou 5 - quand c'est possible - en utilisant les transports en commun ?) Mais on conserve une voiture a minima pour tout au partie de ses loisirs et déplacements extra-professionnels.
Comment comptez-vous gérer un habitant de Grenoble intra-muros, qui se déplace le plus souvent en transports en commun (c'est facile) et qui possède un véhicule Crit'Air 3 ou 4 pour ses loisirs en dehors de la ville ? Et pour quelqu'un qui n'habite pas la Métro, qui possède également un véhicule Crit'Air 3 ou 4 et qui rend visite une fois par mois à sa famille, qui, elle, habite dans le périmètre de la Métro ?

Il serait plus réaliste de se contenter d'accélérer progressivement le remplacement des véhicules les plus anciens par des aides financières, sans mette les familles au pied du mur avec des dates butoir intenables.