Dans un premier temps, il faudrait instaurer une ZFE qui incite aux gens à renoncer ou adapter les trajets facultatifs, tout en leur permettant de continuer à effectuer les trajets auxquels ils ne peuvent renoncer. Par exemple, il est facile de prendre le temps d'utiliser les transports en commun pour aller dans le centre-ville de Grenoble le we, quitte à adapter l'offre de transport en communs. Ceux qui doivent utiliser leur véhicule pour aller travailler n'ont malheureusement pas le choix. Compte-tenu du coût que cela représente, personne ne le fait par plaisir. Le planning de mise en place étant extrêmement rapide, cela permettrait d'inciter les gens à commencer à changer leurs habitudes en douceur. Cela mettrait aussi l'Etat face à ses responsabilités. Contrairement à ce qu'insinue Mr Macron dont l'objectif est de relancer l'industrie automobile française, tout le monde n'a pas les moyens ou la volonté d'acheter à crédit une voiture électrique hors de prix. Si on va au bout de cette logique, les bourgeois pourront continuer à rouler dans leurs gros SUV ultra polluants et la plèbe perdra quotidiennement des heures et des heures en s'entassant dans des transports en commun inadaptés. Un réel changement ne pourra s'opérer que s'il y a une réflexion plus globale et des moyens. A minima, il pourrait par exemple y avoir une imposition du télétravail pour les activités compatibles. La circulation automobile avait baissé pendant les confinements. Il faudrait développer considérablement l'offre de transports en commun dans l'agglomération. Les impôts locaux ne suffiront pas. En l'état, on fait porter la lutte contre le changement climatique par ceux qui n'ont pas les moyens de s'acheter une voiture neuve