Toute action publique doit aujourd’hui se faire dans le contexte de l’avenir de notre société et de l’annonce de « l’appel des 15 000 » scientifiques aux décideurs et aux responsables politiques : agir plus tard, ce sera agir trop tard.

En ce qui concerne nos futurs abrisbus cela doit se traduire par de la sobriété énergétique à la fois fabrication et à l’usage :

1/- question primordiale : est-il utile de tout changer ? (fabriquer de nouveaux abris coûte de l’énergie et pollue indirectement). Ne peut-on pas faire évoluer les abris existants (avec des étudiants en architecture) ? Pourquoi pas avec de la végétation demandant peu ou pas d’entretien,

2/- l’éclairage des abrisbus doit être limitée au stricte nécessaire, c’est à dire aux heures de service des bus et trams,

3/- les écrans animés à LED n’ont pas leur place dans une ville écologiste. Ils consomment beaucoup d’énergie toute la journée (contrairement aux panneaux de pub actuels qui ne sont allumé que la nuit); consomment de l’énergie pour leur fabrication ; sont intrusifs (le mouvement attire l’œil ; c’est d’ailleurs pour cela que les publicitaires les adorent).

Baisser les consommations d'énergies (directe et indirecte) du territoire est une priorité (produire une énergie locale avec des panneaux solaires pour la gaspiller avec des écrans lumineux animés est une fausse bonne idée).

Les informations associatives et locales n’ont pas besoin d’un affichage avec ce type de panneaux lumineux : il existe suffisamment d’autres moyens d’information par affichage et voie de presse.

Ces panneaux vont inévitablement devenir des supports publicitaires (pour les financer…), ce qui serait en contradiction avec la démarche de Grenoble de supprimer la publicité dans l’espace public.